La fiscalité en Israël en 2024 : Ce qu’il faut savoir
La fiscalité en Israël en 2024 évolue avec des réformes et des ajustements qui impactent les particuliers comme les entreprises. Comprendre les principaux changements et les taux actuels est essentiel pour optimiser sa gestion financière, que ce soit pour un résident ou un investisseur étranger.
1. L’impôt sur le revenu
En 2024, l’impôt sur le revenu reste progressif en Israël, avec des taux variant selon le niveau des revenus. Les personnes dont les revenus sont plus élevés continuent d’être imposées à des taux plus importants. Voici les tranches d’imposition mises à jour pour cette année :
- 10 % pour les revenus annuels jusqu’à 75 000 ILS
- 20 % pour les revenus de 75 001 ILS à 144 000 ILS
- 31 % pour les revenus de 144 001 ILS à 239 000 ILS
- 35 % pour les revenus de 239 001 ILS à 498 000 ILS
- 47 % pour les revenus supérieurs à 498 000 ILS
Ces tranches d’imposition permettent d’assurer une progressivité tout en soutenant les ménages à revenu moyen. Il est important de noter que des déductions et crédits d’impôt spécifiques s’appliquent aux familles nombreuses, aux nouveaux immigrants (olim), ainsi qu’aux personnes handicapées.
2. TVA et impôts indirects
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en Israël reste à 17 % en 2024. Elle s’applique à la plupart des biens et services, à l’exception de certains produits comme les fruits et légumes, qui en sont exemptés. Les entreprises doivent être particulièrement vigilantes quant à la gestion de la TVA, notamment dans le cadre des importations et exportations.
3. Fiscalité immobilière
L’investissement immobilier est l’un des secteurs où la fiscalité a connu des ajustements en 2024. Les acheteurs de résidences secondaires ou d’investissements locatifs doivent s’acquitter d’une taxe d’acquisition (mas rekhisha) dont le taux varie en fonction de la valeur du bien :
- 0 % pour les biens d’une valeur jusqu’à 1 919 000 ILS (pour les primo-accédants)
- 3.5 % pour les biens jusqu’à 5 194 000 ILS
- 5 % pour les biens jusqu’à 17 000 000 ILS
- 10 % pour les biens au-delà
La taxe sur les plus-values immobilières s’applique également en 2024, notamment pour les investisseurs étrangers. Elle est de 25 % sur les bénéfices réalisés lors de la revente d’un bien, mais des exonérations existent pour les résidents israéliens qui vendent leur résidence principale après un certain délai.
4. Impôt sur les sociétés
L’impôt sur les sociétés reste fixé à 23 % en 2024, un taux relativement compétitif par rapport à d’autres pays de l’OCDE. Israël continue d’attirer des entreprises, notamment dans le secteur de la haute technologie, grâce à un environnement fiscal favorable, complété par des incitations pour les entreprises innovantes.
5. Réformes pour les nouveaux immigrants et les résidents étrangers
Israël poursuit sa politique d’incitations fiscales pour attirer les nouveaux immigrants (olim hadashim). En 2024, les olim bénéficient toujours d’exemptions d’impôts sur les revenus générés à l’étranger pendant les 10 premières années suivant leur immigration. Cela inclut les revenus d’investissements, de pensions et d’entreprises basées hors d’Israël. Cette mesure vise à encourager l’Alya, tout en facilitant l’intégration financière des nouveaux résidents.
6. Fiscalité verte et nouvelles taxes
En réponse aux défis environnementaux, Israël a introduit en 2024 des taxes écologiques sur les produits les plus polluants, tels que les véhicules à moteur thermique et certains matériaux de construction. L’objectif est de favoriser les solutions écologiques et de réduire l’empreinte carbone du pays. Les entreprises doivent s’adapter à ces nouvelles normes en ajustant leurs méthodes de production.
Conclusion
La fiscalité en Israël en 2024 est marquée par une certaine stabilité, mais aussi par des ajustements visant à renforcer l’attractivité économique du pays tout en répondant aux défis environnementaux et sociaux. Que vous soyez un résident, un nouvel immigrant ou un investisseur étranger, il est crucial de bien comprendre ces évolutions afin de tirer le meilleur parti du cadre fiscal israélien.